Vers la fin des années 1970, des scientifiques ont remarqué que les Inuits du Groenland et les Japonais ayant une diète riche en acides gras essentiels étaient nettement moins touchés par les maladies cardiovasculaires dont les crises cardiaques. Depuis, plus de 4500 études ont été réalisés afin de clarifier le rôle bénéfique que jouent les acides gras Oméga-3 sur notre santé. Ils protègent les artères et le cœur, régularisent la tension artérielle, favorise l'élasticité des vaisseaux, renforcent les réactions immunitaires et anti-inflammatoires et favorisent l'agrégation des plaquettes sanguines.
NOS BESOINS
Les autorités médicales canadiennes estiment que les hommes devraient consommer 1600 mg d’Oméga-3 et les femmes 1100 mg par jour. Toutefois, après de récentes découvertes sur leurs vertus, certains experts estiment qu’il serait préférable d’en consommer davantage, surtout en cas de maladie coronarienne. Malgré la diversité des aliments consommés chez les Occidentaux, la majorité d’entre eux boudent le poisson et n’aurait donc pas un apport suffisant en Oméga-3.( 1) De plus, tandis que la consommation de poisson diminue, celle des produits transformés riches en oméga-6 augmentent. On estime que le rapport oméga-6/oméga-3 dans l'alimentation occidentale est de 10/1 à 30/1, tandis qu'il devrait se situer entre 1/1 et 4/1. Cet excès d'oméga-6 nuit à l'utilisation optimale des oméga-3 par l'organisme.
LA VALORISATION VERSUS LA SCIENCE
Des chercheurs et conférenciers ont déploré le fait que les oméga-3 ne soient pas davantage utilisés et valorisés par les médecins. Les preuves scientifiques concordantes, nettes et basées sur des données épidémiologiques et expérimentales s’accumulent pourtant quant à leur effet protecteur sur la santé cardiovasculaire. Ce ne serait donc pas par manque de conviction scientifique qu’on ne les utiliserait pas, mais bien par manque de connaissances à leur sujet. Dans certains pays pourtant dont la France, la Belgique, l’Italie et l’Allemagne, on accepte de rembourser les ordonnances d’oméga-3 à la suite d’un infarctus.
OMÉGA-3 DE SOURCE VÉGÉTALE OU MARINE ?
Les aliments et suppléments d’Oméga-3 d'origine marine fournissent une source plus directe d’acides gras que les Oméga-3 provenant de végétaux. Même si les graines de lin renferment des Oméga-3 sous forme d’acides alpha-linolénique (ALA), il s’agit selon les chercheurs d’une substance que le corps transforme en EPA et en DHA de façon très limitée (2 % à 10 %).
CHOIX D’UN SUPPLÉMENT D’OMÉGA-3
Des Oméga-3 à concentration optimale en EPA et DHA, sous forme liquide idéalement seront plus assimilables et facile à intégrer à vos jus ou aliments (smoothies, salade, yogourt).
Recherchez une formule rehaussée d’ingrédients favorisant le goût, la digestion, sans reflux de poisson, et protégeant le produit naturellement contre l’oxydation (romarin, vitamine E, gingembre).
Choisissez un produit analysé en laboratoire et exempt de contaminant ou métaux lourds. Rappelez-vous toujours que les poissons situés au haut de la chaine alimentaire (poissons de grande taille se nourrissant de petits poissons), en vertu du processus de bioaccumulation risquent de contenir des taux importants de polluants, dont le mercure. Soyez vigilants et choisissez des aliments ou suppléments provenant de petits poissons (anchois, sardines, maquereau), de façon à ne pas consommer de haut taux de mercure.
Land Art offre un choix d'Omega-3 liquides ou sous forme de gélules pratiques.
N.B. Avant d’utiliser des suppléments, il est très important de consulter votre professionnel de la santé, car votre situation particulière peut influencer grandement le traitement à suivre.
(1) Sondage commandé par la Chaire Lucie et André Chagnon pour l'avancement d'une approche intégrée en prévention de l'Université Laval, et l'Unité de recherche en santé publique du CHUL-CHUQ